"J'ai mis un an et demi pour venir ici. D'abord j'ai travaillé au Mali, puis au Burkina. Ensuite la Libye, j'y ai passé 4 mois en prison. On sait bien ce qui nous attends là-bas. Mais je l'ai fait quand même et mon rêve s'est réalisé alors je peux tout oublier. Ça fait partie de mon histoire mais c'est le passé. Prochain rêve : avoir des papiers"
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"J'ai quitté mon pays avec mon ami d'enfance pour aller travailler ailleurs. D'abord au Mali puis en Lybie. Nous avons été séparés lorsque j'ai été emprisonné pour 3 mois.. et 6 jours. Quand nous nous sommes retrouvés, mon ami m'a mis dans un bateau pour l'Europe, sans me demander mon avis et il est resté là-bas."
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Casa Emmaus has eight welcoming centers in and around Iglesias (Sardinia). Women and men are separated. Some are centers of first welcome where refugees are given a place to recover from the trip and begin the paperwork. Others are for "second welcome" where they learn Italian and, with the help of the association, try to find a job in order to gain their independance.
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"Je sais combien il est important d'apprendre italien, mais au début, avec tout ce qu'on a dans la tête c'est difficile. Petit à petit ma tête se calme et il y a de l'espace pour apprendre."
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Nous sommes 8 dans l'appart'. On s'entend bien. Il n'y a pas vraiment de tours pour savoir qui fait la cuisine ou la vaisselle, celui qui cuisine le fait pour tout le monde.
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"I know it is complicated to find a job around here. If needed I will go further. I think, I think so much, at night above all. I think and can't sleep." (Ibrahim)
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"Je voulais préserver mon humanité malgrè ma pauvreté. Cette vie est pour nous, elle est courte, il n'y a pas de temps à perdre à se chercher des ennemis. Il faut être ensemble. Vivre au jour le jour.
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"Nous nous sentons aidés, et nous sentons que c'est une opportunité à ne pas laisser passer".
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"La route a été difficile... ça m'a pris une semaine d'atteindre la Libye. J'y ai travaillé 18 mois. Malgré la difficulté et les risques que cela représente, si c'était à refaire je le referais."
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"La pratique de l'Islam diffère un peu ici de mon pays mais je peux prier tout à fait librement et reste fier et heureux d'être musulman. Le partage de la prière avec les jeunes d'autres pays est une belle expérience."
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"In Africa there is a curiosity towards foreigners and we love to know everything about them. Here few are curious and this does not give us the chance to tell our own stories." (Suzanne)
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